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Sex, drugs and musique pré-romantique
2 novembre 2011

C'est pas feng shui.

Vraiment, je commence à en avoir marre d'être en permanence l'objet de vengeances divines. Parce que, je veux pas me victimiser, mais vraiment, là, y a vengeance divine injustifiée.

Est-ce que c'est ça, la vie d'adulte seule et indépendante? Être réveillée à 8h par des putains de travaux et plus précisément un mec faisant des trous à la perceuse dans le mur situé juste derrière ma tête, et ceci, après une nuit passée à m'étouffer parce que je suis malade, complètement malade, sauf que quand j'étais malade avant, à l'époque où je partageais mon toit avec ma charmante famille et un nombre incalculable d'animaux, ma mère ne sortait pas le soir et ne me laissait pas seule avec mon désespoir, elle me faisait un lait au miel, peu importe l'heure. C'est pas mon chat qui ferait ça.

Pourquoi moi, pourquoi maintenant ? Parce que bizarrement, pendant mon grand test de la vie à deux (cette blague), j'ai pas le souvenir d'avoir été aussi malade. Je pourrais certes appeler un de mes 30 millions d'amants, mais la perspective d'être vue comme ça ne me réjouit pas trop (de plus, dans la vengeance divine, il est inclus qu'en ce moment les gens tombent amoureux de moi, et je ne peux pas décemment profiter de pauvres êtres brûlants pour mon auguste personne). Mais putain, qui au monde a besoin de percer des trous dans un mur à 8h ? Certes, à cette heure-ci je devrais être en train de faire mon footing, mais je me suis dit que le crachage de boyaux était une bonne circonstance atténuante. Punition divine n°2, donc, pour être une grosse loque. Mon mur vibre. Le putain de perceur de trou a-t-il été effleuré par l'idée que peut-être il y avait quelqu'un qui vivait dans cet immeuble ? Ou sont-ce mes voisins du dessus, ceux-là même qui possèdent un bébé maléfique, à savoir,qui vient hurler chez eux seulement quand j'ai des partiels/représentations le lendemain ?

Il est peut-être temps de faire un retour sur moi même, afin de localiser ce qui me vaut d'être à l'article de la mort. Tout avait portant bien commencé : nous étions à l'aube des vacances, j'étais presque à jour dans mon travail, et cette semaine me permettrait de retaper joyeusement mes cours d'histoire de la musique et de me coucher à 20h tous les jours. Oui, mais. Un soir on m'a dit, viens, on fête les vacances. Alors, je me suis dit, si je picole un peu ce soir, c'est pas grave, j'irai courir demain matin et je travaillerai après. Bien entendu, demain matin, j'étais dans un lit qui n'était pas à proprement parler le mien, avec tous les souvenirs de la veille, mais un mal de crâne suffisamment tenace pour m'empêcher de courir/faire du piano/travailler. Mais c'est pas grave, il reste lundi (« oh tiens, si je regardais des DVDs par exemple, toute la nuit? »), mardi (anniversaire, ça se rate pas un anniversaire, pas vrai?), mercredi (« oh tiens, si on regardait un DVD avec l'homme dont le prénom rime avec banc et qu'après je dormais pas parce que je continue à regarder des DVDs toute seule ? ») (NB : j'ai acheté 21 DVD à la Fnac durant ces vacances. J'ai honte), jeudi (« on sort ce soir ? »), vendredi (« on va au BBC ? »), samedi (« allez, on va boire du rhum »), et dimanche (première fois de ma vie que je me lève à 16h, ça se fête ça ?) pour travailler. C'est comme ça que je me suis retrouvée en cours lundi matin, à moitié voire aux trois quarts en train de dormir, et cette fois ci sérieusement en retard sur mon boulot. Alors, oui, quelque part, la perceuse à 8h s'explique, vu sous cet angle, peut-être que je l'ai un peu mérité et qu'il faudra qu'à un moment ou à un autre je me décide à préférer mon bureau (enfin, ma table) à mon lit (enfin, mon clic-clac).

Je trouve ça super injuste quand même.

En attendant que la vengeance divine aille emmerder quelqu'un d'autre, on peut en rajouter dans le pathétique avec notre ami Schubert. Comment ça, lui il avait une vraie maladie et donc des raisons de se plaindre ? Ça mes enfants, c'est du racisme anti non-syphilitiques.

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